Interview David BOUSCARLE

Des paysages énigmatiques, et des photos d’architecture puissantes et colorées, voilà la marque de fabrique du photographe David Bouscarle. Cet adepte de la spirale d’or, pour la composition comme pour la couleur, nous propose ses photographies d’art qui nous font voyager ou méditer.
Si vous recherchez une décoration inspirante alors David Bouscarle est le photographe à suivre pour partir très loin dans vos rêveries.
Découvrez l’interview de David pour faire sa connaissance et en apprendre un peu plus sur lui.

Pour toi, que représente la photo ?

C’est avant tout une manière de m’exprimer, j’essaie dans tous les cas de créer une atmosphère, un questionnement sur les scènes que je saisie, je tente de rester moi-même. J’avoue que cela m’aide à m’extérioriser et à m’évader, que ce soit à la prise de vue jusqu’au développement.

Ton premier souvenir photographique ?

Une photo que j’ai prise de ma femme et mon fils marchant dans un bosquet à contre-jour, c’est ma première image dont j’étais assez content…

Portrait ou paysage ?

Une question assez délicate pour un photographe de paysage ou d’architecture, tout dépend de la focale, du rythme de l’image, de la perspective… Je pencherais plus pour le format portrait pour les sujet isolé et iconique et le format paysage pour les scènes narratives et globales.

Flash ou lumière naturelle ?

Naturelle ! Bien que, je suis en train d’expérimenter le flash sur un nouveau projet portant sur les paysages nocturnes…

Focale fixe ou zoom ?

En tant que photographe de paysage, je ne peux pas me permettre de n’avoir que des focales fixes, que ce soit par le poids conséquent en bivouac ou par le manque de versatilité de composition. A contrario, on apprend beaucoup des focales fixes, l’art de composer entres autres…
Mais j’avoue en avoir quelques-unes comme un 85mm, un 50mm et 14mm, les deux premières me servant en forêt ou en portrait pour mon usage personnel et la dernière pour les prises de vues nocturnes.

Pour passer ton temps, shop photo ou Photoshop ?

J’aimerais passer plus de temps en Shop Photo mais mon banquier ne serait pas très content… J’ai passé pas mal de temps sur Photoshop dans le but de n’en garder que l’essentiel afin d’avoir un traitement efficace et non destructif, j’ai de plus en plus de mal avec les images chimiques et bariolées.

PapaPaper fait des miracles, avec quel photographe voudrais-tu dîner ?

J’aurai sincèrement voulu dîner avec Ansel Adams mais malheureusement ça ne sera plus possible… Allez, soyons fou, une table où il aurait Sebastiao Salgado, Steve Mc Curry, James Nachtwey et Peter Lingbergh…

Doisneau ou Mapplethorpe ?

J’apprécie la photo de portrait, de studio et le côté revendicatif de Mapplethorpe, mais je ne peux choisir que Mr Doisneau, j’ai plusieurs livres de lui, j’ai récemment vu une superbe exposition à l’Isle sur la Sorgue au centre Campredon, regardez ce film reportage sans cesse, ça reste pour moi un maître incontesté, j’ai beaucoup appris de lui, surtout sur la tension et la composition.

Couleur ou noir et blanc ?

C’est un peu comme le format portrait ou paysage, parfois l’un ou l’autre est préférable à une certaine ambiance, à un sentiment ressenti au moment de la prise de vue, le noir et blanc a beaucoup d’impact et de force, étant fan invétéré d’Ansel Adams, photographier uniquement en noir et blanc ne me dérangerait pas.

Flou ou netteté ?

Un mélange subtil des deux…

Instagram ou tirages ?

Tirages ! C’est la finalité d’une photographie, c’est tellement gratifiant et beau de voir sortir son image sur papier d’art, de pouvoir l’apprécier avec d’autres personnes, de partager ces moments. Le reste, c’est du vent