Interview découverte de Thibault Prugne

Raconte-nous ton parcours artistique ?

Petit, j’ai commencé par l’illustration et la BD. Ensuite j’ai suivi des études en arts appliqués, puis en architecture intérieur.
Pas certain d’être à ma place, j’ai réalisé en vacances avec un ami un carnet de voyage des plus beaux villages de France. Nous avons trouvé un éditeur et nous voilà partis pour un an et demi de voyages et de dessins partout en France.

Ensuite ma technique de la gouache s’améliorant, j’ai créé mon premier livre jeunesse.

A ce jour j’ai édité un carnet de voyage et une dizaine de livres jeunesse.

Décris ta première œuvre dont tu es fier(e) ?

Celle qui m’a le plus marquée est une image du livre les hirondelles. C’est un personnage dans une cabane en bois entouré d’objets qu’il a récupérés dans l’océan. L’ambiance est plus complexe que sur mes autres illustrations au niveau des lumières. Ce premier contre jour m’a donné envie de continuer à approfondir le travail des lumières dans les illustrations.

Plutôt crayon, pinceau ou stylet ? Sur papier, sur toile ou sur écran ?

Moi c’est de la gouache au pinceau sur du papier aquarelle. La tablette me sert pour les croquis préparatoires et chercher des cadrages, des personnages ou des expressions. Mais dès que le croquis est terminé je passe à la gouache.

L’outil informatique permet de tester des choses facilement.

La musique que tu écoutes en travaillant ?

J’écoute pas mal de musique, du folk. Beaucoup de musique instrumentale, Ennio Morricone, du piano, Yann Tiersen. Mon dernier livre est un livre musical. Du coup, j’ai écouté les musiques composées pour le livre.

Couleurs pâles ou saturées ?

Cela dépend vraiment des illustrations. Les histoires dictent les couleurs en fonction de l’ambiance désirée. J’essaie d’apporter du mouvement, des émotions pour les lecteurs. La couleur est au service de l’histoire.

Thé ou café ?

Café !

Cerveau droit (créativité) ou cerveau gauche (raison / réflexion) ?

Un peu les deux. Pour les livres, je suis obligé de servir le texte. Je dois donc réfléchir à la scène que je souhaite illustrer avec les contraintes du texte. Mais dès que j’ai choisi ce que je veux illustrer, la créativité revient pleinement.

PapaPaper fait des miracles, avec quel artiste voudrais-tu dîner ?

Coluche et l’écouter parler.

Louvre ou Moma ?

Le Louvre !

Dans tes rêves les plus fous, où aimerais-tu voir exposer tes œuvres ?

Je ne sais pas, au Louvre peut-être...

Quelle est la qualité que tu préfères ?

La générosité

Quel est le défaut pour lequel tu as le plus d’indulgence ?

La gourmandise !

Ta phrase ou dicton préféré ?

Vous avez l’heure, nous avons le temps. Phrase aperçue sur un voiture dans un embouteillage !

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